28 septembre 2008

Ca fait mal!!!

Le cri d'une jeune fille déchira l'air. Eliane se réveilla en sursaut et attrapa au passage la lame qui reposait à ses côtés. Elle avait profité de la course à faire pour se reposer, en équilibre précaire sur le bord d'un toit. Sautant lestement au sol, elle se dirigea vivement vers l'endroit d'où provenait le hurlement de terreur. Elle aperçut trois groupes et retraça rapidement le déroulement des évènements dans son esprit.
Des barbares descendaient la collines adjacentes en hurlant sauvagement, les villageois fuyaient devant eux, et le cri de terreur était sorti de la gorge de la femme qui avait aperçu l'ennemi. Et de l'autre côté, les côtes de mailles brillant au soleil, cavalaient à toutes allures une troupe franque. Les paysans se dirigeaient aussi vite que possible hors de portée des deux armées. Et Eliane remarqua l'enfant, laissé seul devant les bretons déchaînés. Elle se précipita pour le protéger.
Un des guerriers celtes remarqua les proies qui se dressaient devant lui, et les prit pour cible. Il abattit une lourde hache vers la tête de la jeune fille, mais le pied droit de celle-ci intercepta son poignet et lui fit lâcher l'arme. Au même moment, elle détacha du sol sa seconde jambe et attaqua sauvagement à son point faible le guerrier. Le cri de douleur de l'homme résonna sur la scène de pillage, et il se plia en deux, tenant sa zone blessée entre ses mains. Sans pitié, Eliane fit tourner son arme et abrégea les souffrances sans limites du barbare.
Son épée se rengaina comme mue par sa propre volonté, et elle attrapa la main de l'enfant effrayé. Elle courut le portant à moitié vers la zone sauve. Mais le gamin trébucha et elle remarqua qu'un guerrier celte approchait dangereusement. Elle se retourna pour apercevoir l'ombre d'un cavalier franc qui s'interposa entre l'enfant et le soldat. D'un coup d'épée bien ajusté, il ôta la tête du corps de l'ennemi, puis il se retourna pour regarder ceux qu'il avait protégés. Eliane remarqua l'étonnante jeunesse du chevalier, mais toujours vive, elle ordonna à l'enfant qu'elle avait sauvé de sortir du village rejoindre ses parents. Celui-ci s'exécuta sans se faire prier.
- Dame, vous devriez fuir aussi, fit remarquer le franc.
Avant d'avoir pu répondre, elle aperçut un éclat argenté dans le dos du jeune homme. Prenant appui sur le cheval de celui-ci, et avec la rapidité que seul l'entrainement peut donner, elle se souleva dans les airs. Le jeune franc sembla surpris, mais Eliane poursuivit son bond, et semblant se glisser parmi les courants d'airs, elle attrapa la hache de lancer destinée au guerrier. Et pivotant gracieusement avant même d'atteindre de nouveau le sol, elle renvoya l'arme vers son propriétaire qui l'intercepta avec l'aide de son plexus, avant de s'effondrer au sol.
Alors que le reste de la troupe franque attaquait sans ménagement ce qu'il restait des bretons, le jeune garçon se tourna vers la jeune fille.
- Je suis Dagobert, prince des francs. Je vous dois la vie, Dame!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

cool belle scene de bataille! jme disais bien kle cavalier avec l'air jeune devait etre dagobert! deux trois ptites fautes dorthographe sinon. ciao