24 septembre 2008

L'Anneau de mort

- Le porteur de l'anneau de mort, se demande George? Mais qu'a-t-il voulu dire?
Elie est de nouveau chez elle, et a transmis à ses parents le message. Comme l'homme lui a conseillé, elle a passé sous silence son aventure sousterraine, mais plus par peur de sembler ridicule d'avoir confondu de la confiture et du sang. Dès l'annonce de l'arrivée prochaine des troupes ennemis, son père est parti prevenir les villageois. Il est revenu ensuite, et s'interroge depuis sur la suite du message.
- Mais pourquoi faut-il que cet idiot s'amuse toujours à donner les informations sous forme d'énigme, questionne-t-il, à bout de nerf, le plafond?
Mais ce dernier, pas tès bavard, ne daigne pas lui adresser la moindre réponse, et le père de famille se retourne de nouveau bougond. Le bruit de la lourde porte métallique de l'abri familial se fait entendre, et un instant après, le professeur, le bras en écharpe depuis son accident, rentre dans la pièce.
- Que vous arrive-t-il, mon ami?
- On doit en théorie protéger le porteur d'un certain 'anneau de mort' mais on ne sait ni qui est cette personne, ni quel est cet objet!
- 'anneau de mort', répète pensivement le professeur. Je peux peut-être vous aider.
- Oui, répond vivement George, un éclat de joie dans le regard? Qu'en est-il?
- Eh bien, je ne voudrais pas m'attarder sur d'autres sujets, et je vous expliquerai plus tard comment j'ai rencontré mon ami péuvien.
- Il est donc péruvien!
- Je n'en sais rien! Mais l'ayant rencontré au Péru, je le pense ainsi.
- Oui, oui.
- Bien! Toujours est-il qu'il porte à son bras droit une sorte d'étrange bracelet. J'ai remaqué que celui-ci est fiché dans sa chair, et je l'ai donc emmené voir un grand médecin de ma connaissance, pour qu'on puisse lui retirer. Radiographie et autres, tous les tests y sont passés. Et il en résulte une chose. Le bracelet est lié à de nombreuse lames de métals qui entoure l'artère, et on ne peut pas lui retirer sans causer sa mort. Même de nos jours, il n'existe apparement pas de techniques médicales assez avancées pour pouvoir l'enlever. Comment on lui a apposé cela, c'est un mystère, et un de ses seuls indices quant à son identité passée.
- L'Anneau de mort, murmure George. Oui! Ce doit être cela! Reste à savoir de quoi nous devrions le protéger...
- Je ne peux malheureusement pas vous aider pour cela, répond le professeur.
- C'est vrai. Et le temps risque bientôt d'être une denrée rare. Il va nous falloir accélérer les choses.
- De quoi parlez-vous, mon ami?
- De l'héritage de la famille. Elie et Eric doivent connaître toute l'histoire.
- Auriez-vous déjà commencé à la leur raconter?
- Oui! Et nous allons d'ailleurs reprendre trois années plus tard, au moment de l'attaque des bretons.

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